Au coeur du manège

Au coeur du manège

Le manège

Parfois le Hasard fait bien les choses,

Ce jour, c'est un peu à la va vite que l'idée d'une sortie dans un centre équestre met venue, visite du manège, lieu couvert dont le sol souple et meuble constitué souvent de sable et parfois mouillé pour que la poussière ne se souléve pas. Sert principalement à donné des cours de bases.

Utilisé dans l'Antiquité, le carrousel était à l'origine un lieu circulaire. Le manège réapparut au XVI siecles en Italie. Le mot manège vient de l'Italien maneggio.

Le manège, la monture et son cavalier !

Seul, sans sa monture le cavalier n'est pas !

La monture et son cavalier

ATMOSPHERE ET MiSTERES

Ce jour-là, j'ai eu la chance d'avoir une lumière sublime, laissant une atmosphère

agréable, chargée d'histoire et de mystères.

the whispering of the horse

La monture, le manège, le murmure.

Equitation, le manège

Moi, le Cheval,

je suis votre monture, votre ami, votre outil.

Mais avant tout cela, je suis la liberté,

tout comme vous né pour être libre.

Quand je me cabre, c'est pour dire non,

Quand je me plie c'est pour me soumettre.

Mais, quand je tends ma crinière, c'est que j'ai trouvé mon cavalier, mon ami, celui qui ne fera qu'un avec moi, ensemble, nous serons le vent, la liberté, le mouvement au galop dans les larges prairies verdoyantes.

Défiant le monde, sous mes sabots, le sol craque, la poussière se soulève, le chemin se dessine.

Je suis le cheval, le faiseur d'aventure, le doux parfum de la fougue, semant force et rapidité autour de moi sans jamais me rompre.

Fils de Poséidon, je hennis mon courage, ma liberté jusqu'au-delà des dieux.

Eric Mathieu (septembre 2020)

LES PORTRAITS

Nikon D7500 - Tamron 18-400 mm

FORCE ET ELEGANCE

The white horse

SECRETS DE PHOTOGRAPHIE

Photographier les chevaux nous met dans deux situations différentes. Le portrait, position statique, ou le pas, trot, galop, le cheval en mouvement.

Pour le portrait,

j'ai utilisé un zoom 18-400 avec un diaphragme de f/5,6 maximum, une grande ouverture mon permis de faire ressortir le sujet en limitant la profondeur de champ.

La vitesse bloquée sur 1/250s me donnant une petite sécurité en cas de petit mouvement du cheval. Quand à la sensibilité je me suis déchargé de son réglage en la mettant sur automatique.

Ce jour-là la lumière était magique, mais inégale à l'intérieure du manège, le cheval étant en position statique que très peu de temps et à des endroits différents.

En situation d'éclairage optimal, j'aurais choisi une faible sensibilité, autour de 100 iso pour obtenir le meilleur piqué possible.

L'autofocus en mode fixe, la mise au point sur les yeux.

Le cadrage pour le portrait sera un cadrage serré.

Pour le cheval en mouvement,

La difficulté première, et bien sûr, figer le mouvement.

La vitesse idéale dépend de beaucoup de facteurs ( Présence de lumière, ouverture de l'objectif, monter en iso) et principalement le sens du mouvement du cheval.

En effet du plus facile au plus difficile, la vitesse augementera, suivant, si le sujet se présente de face, de trois quarts et de profile.

Mais dans la plupart des situations une vitesse variant de 1/250s de face à 1/2500s de profile suffira.

Dans tous les cas, ne pas descendre en dessous de la vitesse de sécurité :

focale = vitesse d'obturation minimum x 3 pour les plus prudents qui correspond à une allure rapide.

Exemple pour une focale de 100 la vitesse sera de 100*3= 1/300s (pour un capteur plein format, sinon il faut encore multiplier par le rapport du capteur, 1.5,1.6 suivant le capteur APS-C.

Quant à l'ouverture une ouverture maximale de f/8, avec une préférence pour une grande ouverture, le but premier est de mettre en valeur le cheval en limitant la profondeur de champ pour l'isoler du fond. La mesure multizone (ou matricielle) est celle que j'utilise dans ce genre de situation.

Iso en automatique permet de se dégager de cette contrainte et d'avoir l'assurance d'une photo bien exposée, cependant la créativité de l'image nous oblige parfois de choisir un iso faible afin d'avoir un piqué maximum et selon la manière que l'on souhaite que la scène soit exposé. Dans ce cas là, attention au réglage de l'ouverture et de la vitesse, afin de ne pas tomber dans la sur ou sous-expositoin.

Le mode autofocus choisi sera en mode continu afin d'avoir la mise au point en continu et d'accompagner le sujet avec le déclencheur à mi-course.

Quand au cadrage, ce sera en fonction de votre créativité, mais il faut prendre en compte que le cheval est en mouvement, donc plutôt large, avec anticipation du mouvement du cheval. Le sujet au milieu ou sur le bord droit de l'image.

Et le post-traitement ?

La base, le fichier Raw.

Pour les photos dans le manège, j'ai travaillé.

1. Les réglages de base, exposition, hautes lumières, ombre, accentuation de la netteté, gestion du bruit....

2. Renforcement du flou d'arrière-plan pour faire ressortir le sujet principal

3. Sur certaines photos, accentuations du vignettage

4. Pour d'autres accentuations de la lumière

5. Enfin un léger effet de paintography sur certaines.

Comme vous l'aurez compris...

Photographier le cheval en mouvement, ou pas, n'est pas si simple. Mais avec ces bases personnelles j'espère vous avoir apporté un peu d'aide. N'oublions jamais qu'une belle photo est une photo que l'on aime avant tout, créative, racontant une histoire, personnel, fais avec amour. Le champ est libre est vaste, ne vous mettez pas en concurrence mais faite vous plaisir .

Voilà, c'est tout pour aujourd'hui.

Au plaisir de vous revoir sur le blog,

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Eric Mathieu photographie.

Quand le monde prend la pose photographique, le temps d’un déclenchement.